1. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette hausse des prix :
- Tout d’abord, la reprise économique mondiale, surtout en Asie, a attiré tous les cargos de GNL à l’automne.
- La faible production d’ENR en Europe de l’Ouest, quant à elle, a nécessité le démarrage de centrales au gaz.
- Les tensions géopolitiques que connait l’Ukraine face à la Russie, principal fournisseur européen. Le géant gazier Gazprom, du fait de ces tensions diplomatiques, a limité ses réservations de capacités supplémentaires pour le gaz passant en Ukraine pour janvier (à noter que la Russie fournit l’Europe à hauteur d’un tiers de sa consommation).
- Une période hivernale particulièrement froide pour les normales de saison. Le 21 décembre dernier, Météo France a d’ailleurs enregistré le premier jour le plus froid depuis 15 ans.
- Enfin, les maintenances de certaines installations norvégiennes ont su accentuer cette hausse des prix du gaz
2. Comment limiter les impacts de cette hausse ?
Deux possibilités sont à envisager pour limiter la hausse des prix du gaz :
- Réduire dans la mesure du possible ses consommations de gaz : le mégawatt heure le moins cher est celui qu’on ne consomme pas. Cela permet également de rentrer dans les objectifs de réduction de consommations énergétiques imposés par le décret tertiaire d’ici 2050 (si vous voulez en savoir plus sur le Décret Tertiaire, c’est par ICI)
- Anticiper ses achats de gaz pour les années à venir. Les prix 2024 et 2025 sont encore relativement bas et de nombreux fournisseurs proposent des contrats pour ces périodes. La signature de contrats sur plusieurs années permet, dans le contexte actuel, de lisser les prix à la baisse. Pour cela, Enoptea peut vous accompagner pour comparer les offres des différents fournisseurs afin de trouver l’offre la plus adaptée à vos besoins.