1. Qu’est-ce que le RTE a conclu ?

Selon le rapport, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français devra passer de 18% aujourd’hui à 40% en 2030 et à 50% en 2035. Cela nécessitera une augmentation significative de la production d’énergie éolienne et solaire, ainsi que des investissements dans les réseaux de transport d’électricité pour permettre une meilleure intégration des énergies renouvelables.

Le pays devra faire face à la nécessité de remplacer les centrales nucléaires vieillissantes qui fournissent actuellement la majorité de l’électricité du pays. En effet, 14 réacteurs nucléaires devront être fermés d’ici 2035 pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cela représente une réduction de la capacité nucléaire d’environ 30%.

Le rapport met également en évidence le besoin d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et des transports en France. Selon le rapport, la rénovation énergétique des bâtiments existants devra être accélérée pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, la France devra accélérer la transition vers des modes de transport plus écologiques, tels que les véhicules électriques et les transports en commun.

2. Comment faire face à ces nouveaux scénarios énergétiques d’ici 2035 ?

Pour atteindre cet objectif, la France devra accélérer sa transition vers des énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique, tout en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles comme le pétrole et le gaz.

Ces changements ne seront pas faciles à réaliser, mais ils sont essentiels pour répondre aux défis posés par le changement climatique et pour assurer un avenir durable pour la France et pour la planète dans son ensemble. La France devra travailler dur pour mettre en œuvre ces changements, mais elle a également l’opportunité de devenir un leader mondial dans la transition énergétique. La France aura besoin d’un cadre réglementaire fort pour encourager les entreprises et les industries à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

3. Un potentiel insuffisant…

En effet, en matière de production d’énergie, la France détient un énorme potentiel, qui cependant s’annonce insuffisant pour faire face aux contraintes qui s’annoncent.

La filière nucléaire a des atouts pour produire de l’électricité pas chère et sans carbone. Cependant, les décisions de politique industrielle prises au cours de la dernière décennie et le contexte global font que le système électrique français n’est plus exportateur, bien au contraire. L’an dernier, nos importations d’électricité ont dépassé nos exportations pour la première fois depuis 1980.