1. Le plafonnement du prix du gaz naturel : un sujet qui fait débat
Le 18 octobre 2022, la Commission européenne a proposé plusieurs recommandations, dont le plafonnement des prix du gaz, afin d’atténuer la flambée des prix de l’énergie.
Voici les autres mesures que le gouvernement avait dévoilé :
- La création d’une nouvelle référence de tarification seulement pour le gaz naturel liquéfié (GNL).
- Bruxelles veut obliger les Etats membres à acheter au moins 15% de leur gaz destiné au stockage par le biais d’un achat groupé, ce qui éviterait la surenchère.
- Eviter les pénuries pendant l’hiver en renforçant la solidarité énergétique.
Les dirigeants des vingt-sept avaient abordé lors de leur sommet des 20 et 21 octobre avec la commission, le fait de formuler des propositions permettant de plafonner le prix du gaz servant à produire l’électricité de manière temporaire. Cependant, la question fait débat.
A savoir que parmi les 27 pays de l’UE, la plupart étaient pour l’adoption de cette mesure, étant donné que le gaz est aujourd’hui 90 % plus élevé qu’il y a un an. Certains pays n’étaient pas d’accord sur les modalités de l’application de ce plafonnement comme l’Allemagne, premier marché gazier.
2. Une réponse prévisible : la Commission européenne refuse
Les Etats membres ont donc été informés le mardi 8 novembre 2022 par la Commission européenne, que les prix du gaz ne pourront être plafonnés sans affecter l’approvisionnement de l’union sur le long terme.
L’exécutif européen a proposé lundi dernier un mécanisme de correction des marchés, qui viserai à contrôler la hausse des prix de manière plus efficace. Cette question sera abordée dans les prochains jours.