1. Electricité : La sécurité d’alimentation restera sous « vigilance particulière » cet hiver
Jusqu’à fin décembre 2021, les marges seront réduites sur le système électrique mais le risque de tension demeurera relativement faible. Ce risque dépend des dates effectives de retour de maintenance des réacteurs nucléaires, et comme chaque année, des conditions météorologiques.
Néanmoins, les risques sur la sécurité d’approvisionnement apparaissent plus élevés en janvier et février, période où la probabilité d’une vague de froid est la plus forte et sur laquelle il demeure à ce stade des incertitudes importantes concernant la disponibilité du parc nucléaire.
2. Pourquoi la sécurité d’alimentation restera sous « vigilance particulière » cet hiver ?
Plusieurs facteurs expliquent cette vigilance particulière sur la sécurité d’alimentation cet hiver. RTE cite notamment :
- « La consommation électrique s’est redressée mais reste légèrement inférieure à la situation d’avant-crise, en lien avec une activité économique toujours affectée par la crise sanitaire dans certains secteurs. Cette tendance devrait se poursuivre durant tout l’hiver.
- La disponibilité du parc de production nucléaire reste basse (à un niveau similaire à celui de l’hiver dernier), les confinements liés à la pandémie ayant décalé sur la période hivernale la maintenance de certains réacteurs, malgré les réaménagements successifs de l’exploitant. Ces arrêts s’ajoutent à ceux liés aux visites décennales prévues de longue date.
Enfin, le parc de production renouvelable, reposant sur des stocks hydrauliques dans la moyenne historique et des installations éoliennes et solaires plus nombreuses que l’année précédente, contribuera à l’équilibre du système. Le parc thermique à flamme (gaz et charbon plus marginalement) présente également une bonne disponibilité. »
3. RTE présentera désormais son diagnostic mensuellement
Le diagnostic sur la sécurité d’approvisionnement sera désormais réactualisé mois par mois. Cela permettra de disposer d’informations plus précises.
Deux nouveaux diagnostics seront donc publiés : un déjà paru le 30 décembre 2021 et deuxième, courant janvier 2022. Ils intégreront les dernières informations sur la disponibilité des réacteurs nucléaires ainsi que les dernières prévisions météorologiques. Ce sont elles qui feront référence quant à l’évaluation du risque sur les mois de janvier et février.
Source : RTE